Il était, une fois, la BELGIQUE…

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Bon… la Belgique, ce n’est pas que les frites. Quoique… C’est dingue le nombre de baraques à frites qu’on trouve au km2! Tu t’arrêtes prendre de l’essence, t’as une baraque à frites. Tu vas au musée,  encore une baraque à frites. Tu vas t’chercher une gaufre, une autre baraque à frites!

La Belgique, ce n’est pas que Tintin, le Marsupilami ou… Bob et Bobette! Ce n’est pas que la bière, les gaufres ou les chocolats, non plus! Ce n’est pas que les histoires belges!

Non, la Belgique c’est aussi le peintre Magritte, le poète Maurice Carême, et le grand Jacques Brel bien sûr! …ou bien dans un autre genre… Jean-Claude Van Damme! Ah Jean-Claude…acteur,  culturiste, et philosophe à la fois. Je cite ta pensée la plus spirituelle :

« il faut que tu croies encore plus ce que tu crois, et quand tu commences à croire ce que tu crois, y’a personne au monde qui peut te bouger! ».

Dont acte!

Allez, trève de carabistouilles, pour moi, la Belgique, c’est surtout le pays qui peut se vanter d’avoir la plus belle place au monde,  à Bruxelles;  et qui dans le même temps, a pour emblème, un petit bonhomme qui pisse !!!.

Très forts ces belges!

 

Escapade à Bruxelles

Première parenthèse: Bruxelles est-elle en Wallonie ou en Flandre?

Rappel géographique et qu’on se le dise une bonne fois pour toute! Pour faire très simple: la Belgique est séparée en deux. Au nord la Flandre, au sud la Wallonie. Les flamands parlent le néerlandais et les wallons le français. Alors Bruxelles, flamande ou wallonne? Eh bien, Bruxelles est une petite enclave wallonne en terre flamande. On y parle donc le… français!

Deuxième parenthèse, on prononce BRU »KS »ELLES ou BRU »SS »ELLES?

Les belges disent brusselles mais les français plutôt brukselles. Mais dans ce cas pourquoi le français prononce ausserre et non pas aukserre en parlant de la ville française? Peut-être parce qu’il dit piksel et non pissel….On pourrait s’arracher les cheveux mais l’origine de la prononciation tient d’un contexte historique que nous ne développerons pas dans ce blog. Moi, j’opte donc pour Brusselles comme le prononce les anglais et les néerlandais.

La Grand’place

La plus belle place au monde selon Victor Hugo. Elle est classée au patrimoine de l’UNESCO en 1998. Pour nous c’est la vitrine de Bruxelles.

Allez hop! Florilège de nos plus belles photos de la place, pour toi lecteur!

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On admirera l’hôtel de ville, mélange de style gothique et classique, construit au 15e  siècle.

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On admirera aussi la maison du Roi, avec sa façade imposante et austère, construite au 14e siècle, qui abrite aujourd’hui le musée de la ville, consacré à l’histoire de celle-ci.

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Les maisons entourant la place ont été construites par différentes corporations parmi celles-ci la maison de la corporation des brasseurs devenue un musée de la brasserie .

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( on la reconnait par sa statue de cygne au dessus de sa porte)

Euh… question encore. Pourquoi écrit-on grand(‘) place et non pas grand(e) place?

Il faut savoir d’abord que grand’place est un concept purement nordiste. Ensuite, est-ce que vous dites que vous allez promener grand-mère ou grande-mère? Eh bien, c’est la même logique pour la grand’place.

Le manneken pis

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« Le gamin pisse » en néerlandais. Installé en 1619 puis volé, détruit et remplacé en 1817. C’est toujours le même aujourd’hui.  Il est régulièrement habillé pour les fêtes locale mais il lui arrive d’être tout nu aussi!

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Il a son pendant féminin, construit dans les années 80 : Jeanneke pis. On la trouve presque par hasard, cachée et enfermée, au fond du village du délirium. (cf le délirium café).

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Elle représente la fidélité. La tradition veut qu’on lui jette des pièces à la hauteur de l’amour porté à l’être aimé.

Il existe aussi le Zinneke pis, construit en 1998, représentant un chien urinant contre une borne mais çui-là on l’a zappé!

Galeries Royales de Saint-Hubert

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Il s’agit de trois passages, couverts d’une verrière, ouverts en 1847: la galerie du roi, de la reine et du prince. Ces galeries abritent essentiellement des commerçants.

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La rue des Bouchers et le Délirium Café

A deux pas de la grande place, euh.. de la grand’place, une des rues piétonnes les plus animées et hyper touristiques. Ca sent l’arnaque! Mais comme on est des touristes, on s’ dit quel dommage si on ne s’y arretait pas pour manger. Partout quantité de restaurants, on se croirait quartier st-Michel à Paris! Les serveurs nous alpaguent et puis au final, on se laisse tenter par celui  qui offre la bière en apéro!…

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Gros regret de notre balade (car accompagnés des enfants), celui de ne pas avoir pu  boire une p’tite binouze au Délirium café, avec au choix plus de 2000 bières!

On  reconnait facilement le café avec son gros éléphant rose en façade. J’ai appris que la marque est devenue une franchise qui s’est développée partout dont un à Nantes, Caen ou Rouen pour la France.

Le neuvième art

Que serait une visite à bruxelles sans aller voir le MOOF (museum of original Figurines).  C’est un musée consacré aux héros de bandes dessinées belges, françaises et aussi américaines. C’est le plaisir des enfants mais même sans être féru de BD, on peut y trouver son compte. (adultes:10 euros, 10-18 ans:7 euros et enfant -10 ans:3 euros).

Mais c’est surtout les fresques peintes sur les murs des grandes bâtisses de Bruxelles, qui  rappellent l’impregnation de la BD en Belgique.

Certaines rues du centre sont même rebaptisées et portent le nom de personnages de BD.

Bruxelles mérite d’y rester plusieurs jours. On a hâte d’y revenir une autre fois pour s’faire une toile au musée Magritte, avoir la tête dans les étoiles à l’atomium ou bien découvrir le quartier Marolles.

 

Bons Baisers de Bruges

Brugge (en néerlandais) ou Bruges (en français) vient des mots bridge en anglais et brug en hollandais, qui veulent dire « pont ».

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Encore une autre Venise du Nord…située en Flandre, archétype de la ville romantique avec ses balades à faire en canaux ou en calèche.

Markt ou  Grote Markt (la Grand’Place)

Toutes les rues y convergent quasiment. Impossible de ne pas la voir.

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S’y trouve le beffroi haut de 83m, dans lequel on peut monter les 366 marches, pour arriver jusqu’au carillon de 47 cloches!

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C’est de cette place que partent les calèches.

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Depuis le 10e siècle s’y tiennent des marchés. La place est entourée presque exclusivement de cafés et de restaurants.

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La Place du Burg

C’est l’ancienne place des pouvoirs. On y trouve successivement le palais du Franc de Bruges d’architecture classique, puis le greffe civil avec ses statues doréees d’inspiration renaissance, ensuite la Prévoté, baroque, la chapelle Sainte-Basile d’allure romane, et enfin l’hôtel de ville de style gothique.

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Le quai des Rosaires

La Carte postale de Bruges, c’est ici!

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Le quai relie le beffroi aux canaux.

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C’est ici que l’on peut s’offrir l’inévitable  balade en bateau sur les canaux (8 euros pour adulte et 4 euros les enfants). Lorsque l’on vient à Bruges, on ne peut pas faire l’impasse de cette belle balade so romantic! Bon…avec les enfants ça l’est moins. Mais eux sont ravis!

Le Beguinage

J’ai déjà expliqué ce qu’était un béguinage dans mon merveilleux, et magnifiquement bien écrit, article sur Amsterdam.

A Bruges, le béguinage ressemble à une enfilade de maisonnettes blanches  perdues dans un petit bois et séparées de la ville par un mur d’enceinte.

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Depuis 1927, la communauté religieuse qu’il abrite, adopte la règle de st-benoit. Les soeurs qui y vivent sont donc des bénédictines.

*Règle de St-Benoit??? Tiens, tiens, qu’est-ce donc:

-rassemblement de la communauté 8 fois par jour pour prier

-travail manuel au monastère pour éviter que les âmes se dispersent

-temps réservé à la lecture

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(bénédictine en rébellion?)

Le Minnewater

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« Le lac d’Amour », ça c’est pour la version carte postale touristique, mais Minnewater aurait pour signification réelle « eau réservée à tous »?

C’est ici que les enfants aiment se prendre en photo avec les cygnes.

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Shopping sur le chemin du retour

Notre petite virée se finit par un détour dans les petites boutiques. Les vitrines sont alléchantes et séduisantes. Si vous avez l’occasion, allez voir le mur de bière au « 2be ». On peut y boire un verre sur la terrasse au bord du canal, mais aussi acheter des bières, du chocolat, des biscuits, des produits dérivés de BD…

C’est l’occasion de découvrir encore de jolis quartiers ou petites ruelles avec leurs maisons aux façades en briques rouges, avec leurs sols pavés et leurs églises avec vue sur le canal.

Et puis vient l’heure de la pause gourmande, bien méritée après une journée bien remplie!

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En conclusion, nous dirions que la Belgique n’est pas forcément une destination mais plutôt un pays qu’on traverse pour rejoindre un autre point. Nous n’y programmerions pas nos prochaines vacances, mais quand s’offre la possibilité d’y faire une petite halte, la Belgique se révèle élégante et attirante, par la beauté de son patrimoine…

Cette petite escapade nous a donné envie de visiter pour une prochaine fois les villes d’Anvers, de Gand et d’aller voir du côté d’Ostende.

AMSTERDAM: La Venise du Nord

 

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Amsterdam, capitale de la Hollande, …l’autre pays du fromage, s’enorgueillit de posséder plus de vélos que d’habitants. Dans cette ville, tout l’monde roule à bicyclette, Fernand, Firmin et puis Paulette. Dans le port d’Amsterdam, y’a des marins qui boivent aussi, mais pas seulement. On y trouve aussi des péniches amarrées le long des multiples canaux et ponts qui bordent la ville. Enfin, Amsterdam, c’est aussi ces belles demeures des riches marchands du « siècle d’or », parcequ’à Amsterdam il y a des dams et des florins avec des diams car tout s’achète et tout se vend, même le vent.

Merci à  Yves, Jacques et Guy…

 

Flâner le long des canaux

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Nous choisissons d’arpenter les différents quartiers d’Amsterdam en flânant de canal en canal, pour nous faire une première impression de la ville. Nous profitons d’une météo ensoleillée à notre arrivée, mais qui ne va pas durer, pour visiter la capitale à pied. Car il faut savoir qu’en été, en hollande, il pleut quand même beaucoup. Donc…, préférez pantalons, sweats et cirés, plutôt que  shorts et débardeurs dans les valises!

Bref, revenons à nos fromages, euh… à nos moutons:

Prinsengracht, Keizergracht, Herengracht, Brouwersgracht…que des noms en « gracht », normal « gracht » veut dire canal en hollandais. Nous les découvrons dans un premier temps, en se promenant nonchalamment,  au gré de notre humeur.

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Ils offrent des points de vue magnifiques pour  réaliser nos plus belles photos.

DSC_2365Amsterdam possède un patrimoine architectural exceptionnel avec ses maisons aux façades penchées  et pignons finement sculptés pour certains.

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Nous les découvrons également en bateau-mouche, afin de reposer les pieds sensibles de notre progéniture. Pour cela nous utilisons une compagnie située le long du damrak, en face de la gare centrale, à 10 euros la croisière pour adulte et 6 euros pour  les enfants, c’est la moins chère.DSC_2351

 

Découvrir le centre historique

Non loin de la gare centrale en longeant le damrack, nous arrivons place du Dam, la place la plus connue d’Amsterdam. Elle ne relève que peu d’intérêt. C’est ici que siège le musée hollandais de Mme Tussaud, (nous ne le ferons pas car nous ne connaissons que peu ou prou de célébrités hollandaises, excepté …Van Gogh…et…  Dave…et aussi André Rieu!! ). Au détour des ruelles, on peut croiser des calèches en partance vers quelques aventures touristiques.

En traversant Kalverstraat, grande rue commerçante de la ville, on y trouve toutes les boutiques de vêtements à la mode, on accède en passant sous une petite porte à un petit havre de paix à l’écart du brouhaha de la foule. Un joli petit ensemble de maisons entourant une cour-jardin s’offre à nous. Ces maisons abritent toujours aujourd’hui des béguines… Mais que sont les béguines??… Ce sont des femmes veuves ou célibataires, ferventes catholiques, qui mènent une vie religieuse sans avoir prononcées de voeux. Le béguinage est un lieu calme et reposant, le silence est de mise. (ce n’est pas le lieu préféré des enfants).

 

Visite insolite dans le quartier rouge et le quartier chinois

Aller à Amserdam sans faire un tour dans le quartier rouge serait faire l’impasse d’un des quartiers qui fait la réputation sulfureuse de la ville. On le visite rapidement, présence d’enfants avec nous oblige! Cependant, d’autres endroits autour notamment de l’église Oude Kerk, méritent qu’on s’y attarde.

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L’église avec son carillon chantant, jouxte un café au nom bien surprenant qui fait rigoler les enfants ainsi que de bien étranges vitrines aux rideaux rouges…

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Quand on baisse les yeux, on aperçoit au milieu des pavés, le golden torso, buste de femme nue en or, qui détonne par sa présence à côté d’un lieu de culte.

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Et juste quelques maisons plus loin, le premier coffee-shop de la ville ouvert en 1975, le Bulldog coffee-shop, qui autorise en terrasse « des messieurs à se fabriquer des cigarettes », dixit nos enfants.

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Quartier très éclectique et surprenant par son caractère insolite, mais les enfants apprécieront beaucoup plus le quartier chinois qui borde le quartier rouge et qui dévoile un véritable temple bouddhiste dans sa rue principale.

 

Fouiner quelques curiosités dans des marchés sympathiques 

Bloemenmarkt : Le marché aux fleurs, en bordure de canal, hyper touristique, mais tellement haut en couleur!

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On y trouve de nombreux bulbes en sachet, en canette…eh oui, des tulipes éclatantes en bois ou en plastique, des bouquets de fleurs multicolores par milliers.

Mais aussi, des sabots de bois, des gros fromages oranges et même des graines de cannabis!

A savoir, pour profiter de la période des tulipes, les vraies et pas celles en canettes ou en bois, il faut partir en Hollande de la mi-avril à la mi-mai et visiter le parc de Keukenhof, le plus célèbre.

Albert Cuypmarkt: Marché très animé, le plus grand d’Amsterdam, qui s’étend sur une seule et très longue rue.

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Sorte de foire-fouille à ciel ouvert, on y achète peaux de mouton pour s’habiller. On peut y manger plats exotiques et hamburgers. On y trouve aussi chaussettes délirantes avec motifs floraux feuille de cannabis,  sucettes  planantes au cannabis et bonbons hallucinants encore au cannabis!

C’est ici également que nous trouvons encore une fois du fromage et les meilleures « stroopwafels », à savoir ces petites gaufres au sirop de caramel et de betterave.

 

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Se cultiver dans les musées par temps de pluie

NEMO : le musée de la science.

Construit par l’architecte Renzo Piano, le même qui a réalisé le centre POMPIDOU à Paris. On dirait la proue d’un navire sur la mer.

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C’est le musée préféré des enfants. Il est immense ( plusieurs étages donc prévoir d’y arriver tôt ou d’y passer toute la journée). Il est constitué de petits jeux, de petits ateliers ou laboratoires ainsi que de bornes interactives. Les enfants réalisent tout un tas d’expériences rigolotes comme la boite à ectoplasma, les bulles d’eau géantes, un jeu de domino grandeur nature ou les miroirs truqués… c’est  un terrain de jeu grandeur nature un peu comme « fort boyard »!

En fin de journée, on sort par le dernier étage du musée qui présente une sorte de plage urbaine sur son toit. On peut y apprécier le panorama sur une partie de la ville d’Amsterdam.

 

Le musée maritime : Het Scheepvaart Museum

Rénové il y a peu, cet immense bâtiment vaut la peine de s’y attarder. C’est le 2eme musée préféré des enfants. Il nous accueille sous son immense verrière qui abrite une cour intérieure très spacieuse.

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Là aussi on peut prévoir d’y passer toute la journée, tellement il y a de choses à voir: des maquettes de bateaux, des petits films qui retracent l’histoire du développement de la flotte marine hollandaise ( en anglais donc comprendre  un minimum la langue), et des bornes là aussi interactives agrémentent le parcours ainsi que des animations virtuelles.

Une salle consacrée à la baleine permet d’en savoir plus sur le mammifère. Une autre salle avec un drôle de jeu avec des seaux, permet de s’imprégner des conditions de vie sur un navire.

La visite de la reconstitution grandeur nature d’un navire marchand du 18eme siècle, amarré à côté du musée termine la visite en beauté. Plein de petits jeux à l’intérieur permettent de s’imaginer capitaine de bateaux ou petit mousse.

 

Heineken Expérience:

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La brasserie fermée depuis 1988 s’est reconvertie en musée, célébrant le culte de la marque. La visite débute par l’exposition de quelques objets qui retracent l’histoire de la famille Heineken et le développement économique de l’entreprise.

Dans la salle des  grandes cuves en cuivre,  les différentes étapes du processus de fabrication de la bière sont racontées.

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J’ai retenu que : eau+orge (pour la couleur)+houblon (pour le goût)+levure=Bière! On peut même goûter au mélange orge et eau qui n’est pas encore alcoolisé et les enfants peuvent s’amuser à brasser une sorte de purée de céréales.

La dernière étape de la visite: « Brew you » permet de s’identifier à de la bière, de sa réalisation à son conditionnement en bouteille… oui oui,  j’ai bien dit de se prendre pour une bière…( je précise qu’ à cette étape de la visite, on n’a pas encore bu les 2 bières que nous offre heineken avec nos tickets d’entrée!).

Ensuite différentes activités ludiques à la gloire de la marque, (apprendre par exemple à servir un demi, faire un karaoké en livrant de la bière ), nous permettent de faire de petits films ou photos qu’on peut envoyer sur nos boites mails en souvenir.

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Enfin notre tour se termine par une dégustation de bière, et soda pour les enfants, le tout offert par la maison, sur le toit de la brasserie, avec vue sur Amsterdam.

Au final, toute la famille a passé un bon moment: les enfants à jouer de la pS4 en s’imaginant joueurs de foot de l’Ajax d’Amsterdam sponsorisé par Heineken, Papa à  boire des bières, et Maman à  flâner dans la boutique Heineken qui hésite entre l’achat du slip, du bonnet à pompon ou de l’ouvre-bouteille, à l’effigie de la marque!

A savoir prendre ses billets à l’avance sur internet permet d’économiser 2 euros sur le prix de l’entrée.

La maison d’Anne Frank

Un conseil : prendre ses billets sur internet au moins un mois à l’avance sur le site du musée! Sinon après c’est trop tard pour cause de vente de tickets uniquement en nombre limité. Après, il faudra faire la queue très très longtemps, au moins 2 heures en après-midi, ou 1h30 comme nous à partir de 19h, pour pouvoir avoir accès à la visite…

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Mais la visite en vaut vraiment la peine. Tout est resté en l’état, sauf les pièces de la maison dont les meubles ont été emportés par les nazis. A la demande du père d’Anne, seul survivant de la famille, la maison est restée vide pour symboliser le vide laissé par les millions de personnes déportées qui ne sont jamais revenues.

On retrouve encore fixées aux murs de la chambre d’Anne les photos d’actrices qu’elle découpait dans les magazines. Des panneaux sont encore fixés aux fenêtres pour que personne ne s’aperçoivent de la présence de la famille dans la maison de l’extérieur . On se rend compte alors de l’exiguité des lieux dans lesquels elle demeurera durant 2 ans avant d’être dénoncée. Son journal intime retrouvé, dans les détritus de la maison, après le passage des allemands, est exposé en vitrine.

La visite est poignante et émouvante surtout lors de notre entrée dans l’annexe (partie arrière de la maison qui servit de cachette)  dissimulée par une bibliothèque pivotante.

Le musée Van Gogh

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Très longue file d’attente également dès l’ouverture. Prévoir d’acheter des billets coupe-files sur internet au préalable. Les tableaux colorés du peintre plaisent aux enfants notamment les tournesols, l’homme à l’oreille coupée, la maison à St-Rémy. Les photos sont interdites. A travers les oeuvres du maître, son vécu et son apprentissage des différentes techniques picturales ( pointillisme, impressionnisme, inspiration dans l’art japonais) sont expliqués.

On profite en même temps d’une exposition temporaire sur la maladie de Van Gogh. L’arme de son suicide ( pistolet)  retrouvé 70 ans après son passage à l’acte est exposé. On apprend également que son environnement s’était posé la question de savoir vraiment si c’était le lobe ou l’oreille entière que le peintre s’était coupée? Production de certificats médicaux à l’appui…

Le Troppenmuseum : le musée des colonies

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Un grand hall magnifique….Une exposition temporaire sur l’histoire de la musique noire du jazz au rap intéressante et ludique mais ce sera le seul attrait du musée pour ce qui concerne nos enfants qui ne se découvrent pas férus des arts primitifs.

 

Le Rijksmuseum :

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Surnommé le Louvre Hollandais. En y allant avant 11h du matin pas de file d’attente. Une façade remarquable avec les lettres « I amsterdam » sur lesquelles on se fait prendre en photo, mais le musée se révèle ennuyeux pour les enfants. Les toiles les plus connues valent pourtant le détour:

  • « La ronde de nuit » de Rembrandt : seul tableau avec des explications en français
  • « La laitière » de Vermer: les enfants découvrent que ce n’est pas seulement une marque de produits laitiers

On peut photographier sans flash les oeuvres.

 

Se réserver des p’tites sorties « plaisir »

Le Glowgolf : dissumulé dans le sous-sol d’un café, en face du NEMO et du musée de la marine. Une partie de minigolf, dans le noir, sous les lumières réfléchissantes. On y passe un moment très agréable et original qui est une des activités préférées de nos enfants à Amsterdam. On peut ensuite s’abreuver au rez-de-chaussée: « fristies » pour les enfants ( boisson lactée aux fruits rouges) très tendance chez les petits hollandais, dixit notre gentille serveuse qui parle le français; et pour les adultes, de la « Texels », (toujours sur les conseils de notre serveuse), bière hollandaise très à la mode en ce moment chez les bataves!

 

Faire du vélo dans Vondelpark : nous avons loué nos vélo chez Mike’Bikes, pour 18 euros la demi-journée, pour 2 adultes et 2 enfants.

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On se rend vite compte que les amstellodamois foncent et slaloment avec leur vélo avec une facilité déconcertante, mais assez effrayante quand on a pas l’habitude. Le vélo est roi dans la ville. On y trouve des parkings géants uniquement pour les vélos.

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Nous choisissons de faire une balade dans un parc pour y rouler « pépère »… Le Vondelpark est l’un des plus grands d’Amsterdam. La promenade aurait pu être plaisante sans la pluie.

 

La piscine Zuiderbad 

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C’est sûr ce n’est pas un parc aquatique, mais son ambiance art déco et proche des musées, en fait une piscine attirante. Quand on y rentre, on a l’impression de faire un bond en arrière dans le temps, retour dans les années 30, avec ses cabines de rechange autour du bassin, que l’on ferme par un petit rideau, ou son toboggan à têtes de lions.

Le cinéma Tuschinski

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Devant sa façade austère digne d’un film d’Harry Potter, on croit franchir les portes du musée des tortures. Une fois à l’intérieur, le cinéma construit en 1921, a gardé sa décoration d’époque. Il se visite le matin, entre 9h30 et 11h ( avec un audioguide en anglais, 10 euros par personne) car il est encore en activité. Il diffuse aussi bien blockbusters que films français « intellos à la Godard ». Nous visitons alors la grande salle de spectacle, la VIP room, le hall d’entrée, les vestiaires… Pour l’anecdote, vestaire en hollandais se dit « garderobe ». Le thé ou le café est offert avec la visite dans le hall.

 

Déguster des spécialités culinaires hollandaises

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Les poffertjes: ce sont de petites crêpes rondes et épaisses, saupoudrées de sucre glace, qui baignent dans le beurre. C’est chez « De Carrousel », petit restaurant proche de la piscine Zuiderbad et non loin des musées, qu’on a mangées les meilleures.

Les stroopwafels: ce sont des petites gaufres toutes fines fourrées au sirop de caramel ou de betterave. Celles trouvées au marché A.Cuypmarkt. Mon sympathique marchand de gaufres y vend ses wafels avec le sourire! On trouve le sirop en grande surface également. Il peut servir pour les pancakes.

Les pancakes: les hollandais à l’heure du déjeuner se suffisent souvent d’un pancake, avec sa sauce chocolat et sa boule de glace à la vanille, accompagné d’un thé ou d’un jus de fruits. Nous, nous en ferons notre dessert.( Cela dit en passant, rien ne vaut nos bonnes galettes et crêpes bretonnes). C’est chez « Pancakes! » dans le quartier du jordan,  qu’on en a mangé.

Les frites: chez Wil Graanstra’s Frites, elles sont faites maisons et vendues en cornet qu’on déguste assis sur un bout de trottoir ou en faisant la queue pour visiter la maison d’Anne Frank.

On pourrait aussi vous parler de l’applepie de chez « Latei », resto à la déco vintage dans le quartier chinois. L’applepie hollandais ressemble plus à un gâteau aux pommes qu’une tarte. On se souvient aussi des cupcakes de chez « De Drie Graefjes » ainsi que de ses gâteaux sortis tout droit d’un film de Disney…ou du Huffspot de chez « Pantry », (spécialité hollandaise, qui tient bien au corps,  à base de boulettes de viande et de purée de pomme de terres-carottes)…ou bien encore du saumon fumé de chez « Franck smoke’s house » près du musée maritime.

Notre coup d’coeur: le hanneke’s boom

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Nous avons découvert ce café après la visite du musée Némo. On peut y prendre sa bière les pieds dans l’eau, ou y arriver à bord d’une petite embarcation. On peut aussi y manger. Ambiance très tendance et un peu « hippie sur le retour ».

 

Conclusion 

Notre visite d’Amsterdam s’achève. Nous avons eu l’impression d’avoir vécu une quinzaine de jours, un peu hors du temps, en flânant, ici et là, sans stress,  à se faire plaisir, à découvrir, à échanger…Peut-être ce sentiment est ce que les hollandais appellent la « gezelligheid » …se sentir bien, en sécurité, chez soi, dans un endroit étranger.

 

Ce que nous avons aussi aimé:

A Amsterdam, le vélo est roi, mais nous tous les jours c’était le ferry que nous prenions, pour relier le quartier nord où nous logions, et la gare centrale de la ville, située à deux pas des centres d’intérêt de la capitale et point de départ de tous les autres moyens de transport (métro, tram, bus…). Amsterdam est appréciable par la qualité de son réseau de transport urbain: pas d’embouteillage, moins de pollution, pas de bruit, propreté impeccable. Une carte de transport pour 2,3,4…ou 7 jours, avec voyages illimités existe. Pour les enfants c’est de le « day ticket »avec possibilité de voyages là encore illimités. On peut les acheter dans la gare.

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Le ferry, gratuit, rapide et plaisant, nous faisait débuter ou terminer notre journée, en nous laissant penser, que nous étions, nous aussi, amstellodamois.

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Nos regrets :

-ne pas avoir vu de champs de tulipes (il faut venir en avril pour cela)

-ne pas avoir visionné de film au cinéma Tuschinski (pas de film français à l’écran durant notre séjour; les Hollandais ne doublent pas les films)

-ne pas avoir testé de plages hollandaises, Blijburg par exemple ( il pleut quand même souvent et températures un peu fraiches)

-ne pas avoir vu l’Europride avec sa parade sur les canaux ( elle avait lieu le jour de notre départ)

-ne pas avoir pu manger de  harengs crus de chez « Stubbe’s haring » ( pour cause de fragilité intestinale ponctuelle)

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Ce que ça nous a donné envie de faire…

… lire ou relire le journal d’Anne Franck  et faire des Poffertjes!

 

 

 

 

 

 

 

MARRAKECH: la ville aux mille et une splendeurs

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VERITABLE oasis au milieu du désert, entourée d’oliveraies et de palmeraies, Marrakech, « la ville rouge, dépayse le voyageur à seulement quelques heures de vol de la France.   Surnommée ainsi de par la couche ocre de ses remparts en pisé,  elle nous projette  dans une autre civilisation dès notre arrivée…Silhouette de minarets, appel à la prière, parfum d’épices orientales, Marrakech ensorcelle!… (On entend la musique du film « Laurence d’Arabie » en fond sonore)…

Une destination magique à explorer …en famille! (Oups! V’là la bande son qui déraille…). Oui, tout de suite ça casse le charme de la destination d’y aller avec les enfants…mais c’est du domaine du possible néanmoins.

Alors retour en arrière, 2011 l’année de tous les dangers:

  • 1ere fois en avion pour les enfants
  • 1ere fois sur le continent africain
  • 1ere tourista…(non ça c’est juste pour maman)

Quand on demande à nos chérubins, ce qu’ils ont préféré de leur voyage au Maroc, 1ere réponse qui fuse: « la piscine de l’hôtel! ». Oui… mais encore… « les cocktails de l’hôtel! ». Bon… alors là.. qu’est-ce que j’fais?  J’arrête le blog?…

Reprenons les choses,… « qu’est-ce que vous avez retenu de vos vacances à Marrakech, bon sang! »

Alors enfin, j’entends parler de balade en calèche, de jardin tout bleu, de la dame qui faisait le thé à la menthe…Alleluia!!!Alleluia!

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1-Promenade en calèche 

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Ce moyen de transport à l’avantage de nous faire découvrir Marrakech, nonchalamment, de manière ludique, au rythme du bruit des sabots du cheval sur le bitume. Le cocher nous sert de guide, il nous propose un itinéraire et comme on y connaît rien, on dit oui!

Le palais Bahia

Il nous emmène dans la médina (partie ancienne de la ville), vers le Palais Bahia: 1ere halte pour nous laisser le visiter.

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Pour les cinéphiles, la scène finale du film « 100 mille dollars au soleil » y est tournée.

Le palais de la Bahia ( palais de la belle) fut construit dans les années 1880 par un père et son fils, tous 2 chambellans l’un après l’autre. Le fils y régna avec ses 4 épouses et ses 24 concubines hébergées dans le harem du palais. En 1912, le général Lyautey s’y installa durant le période du protectorat français. Moucharabieh, zelliges, patios rafraîchissants révèlent l’influence mauresque du palais.

La porte Bab Agnaou

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Une des plus belles portes des remparts non loin du palais Bahia, colorée d’un gris bleuté, rougie par les vents du désert. Une frise reprenant des versets du Coran orne les arcs. Sur le sommet de la porte, des cigognes ont élu domicile.

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Les tombeaux Saadiens

Têtes en l’air à compter les cigognes, nous approchons des tombeaux saadiens. Découvert en 1917, mais datant réellement du 16ème siècle, le mausolée abrite la tombe du sultan Al Mansour et les sépultures sont réalisées en marbre de Carrare d’Italie.

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A faire rapidement car la visite ne retient pas l’attention des enfants. Le soleil commence à taper et la chaleur alimente fatigue et mauvaise humeur. Il est temps de remonter en calèche, alors « fouette  cocher!  fouette! ».

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Direction les quartiers plus riches et résidentiels de Marrakech: le gueliz et l’hivernage. Petits moments de repos à l’ombre des arbres qui bordent les allées, loin du tumulte de la médina. Un Marrakech contemporain et éloigné des représentations que l’on pouvait se faire de la ville, se dévoile alors à nous.

(théâtre et gare)

La mosquée de la Koutoubia

Retour dans la médina et passage devant la Koutoubia, fierté des marrakchis. Elle est inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 1985. La mosquée de la Koutoubia veille sur la ville depuis plus de 800 ans. Du haut de ses 77 mêtres, son minaret est surmonté de 3 boules dorées de taille décroissante représentant les hauts lieux saints de l’Islam (la Mecque, Médine, Jérusalem) ou bien selon notre cocher: l’eau, la terre et le feu. C’est la version du cocher que valideront les enfants, et aujourd’hui encore on entend parler des boules du minaret à la maison!

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2-Le jardin Majorelle

Un séjour dans la ville impériale sans avoir vu  Majorelle n’est pas connaître Marrakech. C’est  une balade  incontournable pour toute la famille.

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Un jardin exotique magnifique bâti en 1924 par le peintre français Majorelle. Il recèle une multitude de plantes, arbres et fleurs venus des cinq continents: cactus du honduras, hibiscus du japon, violette du brésil, mais aussi bananiers, palmiers, ficus, nymphéas, papyrus…

Surnommé la Villa Oasis,  Majorelle, jardin bleu comme la mer, contraste avec la ville rouge.

Havre de fraîcheur, on s’y repose loin de l’animation de la médina, en déambulant lentement autour des bassins et jets d’eau. On y flâne au doux son des chants des oiseaux nichés dans les arbres.

Le jardin a été racheté par le couturier Yves Saint Laurent qui le restaura. Ses cendres y sont conservées dans une sépulture depuis 2008.

Les enfants sont happés par la magie du lieu. Aucune dispute, aucun pignou, aucune réprobation, des enfants sages! Alors Majorelle on l’adore, on l’aime, on le « like »!

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3- La place Jemâa el-Fna

Jemâa el-fna, surnommée « place des trépassés » ou « place du néant », en raison des sultans qui y faisaient  historiquement empaler les têtes des condamnés à mort, pour asseoir leur autorité. Elle servit également, autrefois, d’esplanade pour les fantasias.

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Cour des miracles aux portes des souks, on y rencontre tatoueuses d’arabesques au henné, montreurs de singes et charmeurs de serpents l’après-midi.

Sur les présentoirs des marchands ambulants, des pyramides d’oranges voisinent avec des monticules de pralines et de fruits secs. Il est alors difficile de ne pas céder à la tentation de boire un jus d’orange pressé.

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La nuit, la place prend des allures de fêtes foraines. Les cafés qui bordent la place illuminent leur terrasse. Les stands des restaurateurs ambulants prennent place et exposent leurs étals de poissons, crevettes, brochettes, aubergines…ça sent les grillades à tout va et  la place se transforme en restaurant de plein air. Une furieuse envie nous prend de s’installer sur un banc pour goûter à « l’harira » ou au « khangel ». Nous resterons raisonnables cependant, pour ne pas faire souffrir nos intestins récemment fragilisés…quel dommage.

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La place est le point de départ des différents souks de la ville. Nous ne nous sommes pas aventurés dans ce dédale de ruelles avec les enfants, par manque de temps, par peur de s’y perdre et par crainte des interpellations incessantes des rabatteurs. Nous nous contenterons de la prise de quelques photos dans les petites rues aux abords du souk.

 

 4- La Ménara et la visite de l’herboristerie

Les jardins de la Ménara

Au milieu d’une immense oliveraie se dresse le pavillon de la Ménara. Dans les jardins, on apprécie d’y trouver fraîcheur et repos à l’ombre des oliviers.

Au pied du pavillon, un bassin d’eau sert à irriguer les cultures. Un système hydraulique vieux de 700 ans achemine l’eau depuis les montagnes de l’Atlas vers le Ménara.

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Aujourd’hui, le pavillon est surtout célèbre pour représenter Marrakech dans les catalogues des agences de voyages. On se devait alors de le prendre en photo. Mais la balade permet aussi de faire découvrir aux enfants, les olives encore accrochées dans les arbres et non dans l’assiette à l’heure de l’apéro!

L’herboristerie

Un proverbe dit: « tous les chemins mènent à Rome ». A Marrakech, tous les taxis mènent à l’herboristerie! Nombre de conducteurs nous ayant proposé de visiter une herboristerie est impressionnant… ( Petite parenthèse au sujet des taxis marrakchis, hyper facile d’en prendre un, on lève la main et hop! On est d’dans comme à New York!).   C’est à l’herboristerie El Badii que notre chauffeur nous conduit.

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Alors qu’est-ce que l’herboristerie? Une pharmacie…une jardinerie…un coffeshop… Nous dirions plutôt la caverne d’Ali Baba! On y trouve épices, tisanes, huiles d’argan, ambre et musc, mais aussi aphrodisiaques, pommades contre les hémorroïdes, crèmes anti-transpirantes pour les aisselles, poudres contre les mauvaises odeurs de pieds.

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Une petite halte curieuse, parfumée, colorée. Nous repartons avec des graines de cumin noir pour déboucher le nez enrhumé. Le pharmacien …ou l’épicier, on ne sait pas trop, nous montre sa marchandise, nous fait tester et  goûter ses produits. les enfants s’amusent. Une visite imprévue et  originale, on a l’impression de se trouver dans le  vrai Marrakech traditionnel… ou bien dans un parfait attrape-touristes.

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5- La vallée de l’Ourika

Située à 30 kms au sud de Marrakech, la vallée de l’Ourika offre une possibilité d’échapper aux températures élevées de la ville rouge. Au milieu des montagnes rocheuses, la promenade se révèle dépaysante et la route sinueuse traverse plusieurs villages aux décors verdoyants et à l’air de plus en plus frais.

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Le village berbère

A l’occasion d’une halte dans un de ces petits villages, nous sommes conviés à entrer dans une maison typique berbère où humains et animaux vivent ensemble sous le même toit. Ce mode de vie rudimentaire où vaches et chèvres côtoient la famille d’homme surprend nos chers bambins habitués à leur petit confort à l’occidentale. Nos hôtes nous invitent à nous asseoir pour regarder la maîtresse de maison dans  la préparation du thé à la menthe.

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La coopérative de fabrication d’huile d’argan

La production manuelle d’huile d’argan est longue et difficile. Ce travail pénible est réservée aux femmes des villages berbères qui se sont regroupées au sein de coopératives. C’est un moyen pour elles d’améliorer leur condition de vie. Nous avons visité une de ces coopératives: celle de Tiguemine où nous avons pu observer le mode de fabrication de l’huile d’argan mais aussi où nous avons pu acheter divers produits biologiques liés à l’argan ( huiles cosmétiques ou alimentaires, savons, crèmes, miel sans oublier le fameux « amlou », pâte à tartiner onctueuse et irrésistible).

 

Pause déjeuner au bout de la vallée

Nous ne visiterons pas les cascades qui font la réputation du lieu, du fait de nos enfants relativement jeunes, pour lesquels la marche s’avèreraient trop pénible. Aussi, nous profitons de notre temps pour manger dans un des nombreux restaurants qui bordent la vallée. D’un côté des berges les cuisines et de l’autre côté les terrasses par lesquelles nous arrivons en traversant de petits ponts suspendus. L’endroit est calme et ombragé, une pause déjeuner agréable avec dans nos assiettes un bon couscous « comme la-bas dit! »

 

La balade à dos de dromadaires

Sur la route du retour, une petite balade sur dromadaires s’improvise pour les plus téméraires!

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Conclusion sur notre voyage au Maroc

Malgré la chaleur, Marrakech offre des possibilités de visites pour petits et grands. Nous avions organisé notre temps par les découvertes le matin dans la ville-même et occupions nos après-midis par se prélasser au bord de la piscine de l’hôtel, situé dans la palmeraie. Le moment le plus agréable? Passer la soirée à siroter un dernier verre, après dîner, sur une terrasse, la nuit tombée, avec une température de l’air entre 30 et  25 degrés encore à 23hrs!

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(notre hôtel : visite préférée de Marrakech par nos enfants!)

 

Nos regrets:

  • ne pas avoir été à Essaouira, finalement pas si loin de Marrakech ( possible sur une journée)
  • ne pas avoir pu visiter la Medersa Ben Youssef (école coranique) fermée pour cause de ramadan, dixit notre chauffeur de taxi…
  • ne pas avoir tenté de se perdre dans les souks
  • ne pas avoir pu manger une grillade en soirée sur la place Jemâa el Fna

 

Ainsi s’achève notre périple africain!

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DE LA TOURAINE A LA SOLOGNE: Les châteaux de la Loire

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An de grâce deux mille seize, « oyez, oyez, gentes dames et damoiseaux », c’est les vacances de la Pâque et qui dit vacances de le printemps, dit… vacANCES de la connaissANCE…de l’histoire de FrANCE et …de la RenaissANCE!!!

Alors, attention les enfants, trouillez…, les parents vous embarquent dans la chariote et vous convoient prestement vers de moultes réjouissANCES!!

Sortez de vos châteaux, messires François 1er et Léonard de Vinci, dame Catherine de Médicis et toussi-toussa! Une famille bretonne vient conquérir les terres du val de Loire, de la Touraine à la Sologne!

 

Des visites studieuses

Des châteaux, des châteaux et encore des châteaux! Partout des châteaux!!!

 

Le Château d’Ussé

DSC_1383Premier château visité et celui  qui remporte la première place du podium au classement des châteaux de la loire des enfants.

Construit à la fin du Moyen-Age et au début de la Renaissance, il prend des allures féeriques avec ses nombreuses tourelles et petites lucarnes. Charles Perrault qui séjourna dans ce château s’en inspira pour écrire la Belle au Bois Dormant.

Des personnages de cire mis en scène dans certaines pièces du château illustrent le conte de fée.

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(les bottes de 7 lieues servaient à protéger les jambes des coups de sabot des chevaux)

Un jeu de piste à travers le parc et le château à la recherche d’énigmes à résoudre permet d’ouvrir un coffre à trésor, en fin de parcours, pour gagner un titre de noblesse…(et faire passer la visite comme une lettre à la poste!).

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Le château de Chenonceau 

DSC_1566(top two au hit parade des enfants)

Chenonceau, par sa beauté et son élégance ravit les enfants. « Celui avec les arcs! », est surnommé le château des Dames car il doit beaucoup aux différentes femmes qui s’y sont succédées.

Alors qu’il n’est qu’un petit château carré, Diane de Poitiers, fait construire un pont, par dessus le Cher, qui va relier l’autre rive.

Bon là…, un p’tit point historique est opportun. Qui est Diane de Poitiers? He bien…c’est la maitresse du Roi Henri II, lui-même fils de François 1er. Elle s’installe à Chenonceau en 1547.

En 1559, à la mort d’Henri II, son épouse légitime, la reine Catherine de Medicis, s’ installe au château à son tour et demande à Diane de quitter Chenonceau. C’est elle qui fait construire une immense galerie sur le pont de Diane. Ce que les enfants retiendront facilement c’est que lors de la seconde guerre mondiale, l’entrée du château se trouvait en zone occupée, alors qu’au bout de la galerie, l’autre rive était située en zone libre. Durant toute la guerre une batterie allemande se tenait prête à détruire Chenonceau à tout moment… woouff, on a eu chaud!!

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Nous avons pris deux audio-guides adaptés pour les enfants. L’histoire d’un petit marmiton arrivant à Chenonceau à qui il manque une petite fleur pour parfumer sa soupe, sert de prétexte pour présenter de manière ludique, chaque pièce du château aux enfants. Autre intérêt de Chenonceau, un labyrinthe végétal, à l’initiative de la reine Catherine, dans lequel les enfants peuvent se perdre.

 

Le Chateau de Langeais

Son architecture présente une transition entre le Moyen-Age et la Renaissance. Une façade imposante avec son pont-levis et une façade sur cour avec ses multiples fenêtres sculptées. C’est Louis XI, en 1465, qui est à l’origine de son édification.

C’est l’un des châteaux les plus meublés et décorés, ce qui présente un attrait supplémentaire pour susciter l’intérêt de toute la famille.

Le château logea la duchesse Anne de Bretagne. Elle s’y maria secrètement avec Charles VIII, en 1491, et devint Reine de France. Chaque pièce dans son ameublement nous renseigne sur les us et coutumes de l’époque…(les habitudes culinaires, la fonction de certains meubles, comment  se protéger du froid quand on vit dans un château…).

DSC_1840(ancêtre du « youpala »)

Un livret jeu gratuit est fourni aux enfants pour qu’il puissent visiter le château en répondant à des questions sur le mariage d’Anne de Bretagne à Langeais. Ils apprennent des choses en s’amusant, en restant actif, à leurs rythme et autant que la visite commentée à laquelle Chef de famille a participé!

Le chemin de ronde exposant un quizz sous forme  de panneaux termine la visite et permet de découvrir un animal mystérieux caché dans une des tours du château.

DSC_1848Et enfin le clou de la visite lorsqu’on a conservé une âme d’enfant: la cabane perchée dans le jardin du château!

Mention spéciale attribuée par les parents pour Langeais, pour sa capacité à faire de cette visite un moment captivant, ludique et instructif.

 

Le château du Clos Lucé

Situé à Amboise, le clos lucé est édifié en 1471. François 1er y est élevé et le château devient, en 1516, la dernière demeure de Léonard de Vinci . On raconte qu’il traversa les Alpes à dos de mulet pour quitter l’Italie et venir en France sur invitation du roi.  Que dans ses bagages, le maître avait emmené avec lui ses précieux carnets ainsi, que 3 tableaux dont la fameuse Joconde…

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Le clos lucé est une charmante demeure à l’architecture élégante mêlant la brique rose à la pierre de tuffeau. Nous visitons tour à tour différentes pièces de la résidence dont la chambre de Léonard, dans laquelle son petit chat lui réchauffe encore la place…

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Le sous-sol du manoir abrite la salle des maquettes. Ces dernières nous expliquent le fonctionnement des machines inventées par Leonard et dévoilent le génie de l’inventeur (maquette de la première automobile, d’une mitraillette, d’un pont tournant, d’un parachute…). Mais le meilleur, ce que les enfants ont adoré de loin, c’est la promenade dans le parc où des inventions de Léonard de Vinci ont été reproduites. Les enfants peuvent alors y observer et actionner de drôle de machines géantes.

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(ancêtre du char)

Le château de Cheverny

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Construit à partir de 1624, il impressionne par la blancheur de sa pierre et sa symétrie parfaite. Mais ce qui le rend encore plus intéressant c’est qu’il servit de modèle à Hergé pour dessiner le château de Moulinsart. Il ne lui a suffi qu’à enlever les 2 ailes de chaque côté!

Une exposition permanente sur Tintin fait revivre à travers plusieurs mises en scène, différents évènements qui se déroulèrent à Moulinsart.

Outre l’exposition tintin, Cheverny est un château à la décoration intérieure somptueuse, un poil pompeuse, mais c’est plutôt une bonne surprise.

 

Le château de Chambord

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Magnifique et majestueux, Chambord est l’un des châteaux les plus vastes de la vallée de la Loire. Influencé par l’architecture italienne de la Renaissance découverte  en Italie lors de ses campagnes, François 1er, de retour en France, décide de construire Chambord en 1519. Le chantier dure 40 ans et  le roi n’y séjourne que 72 jours. Le roi Soleil, Louis XIV s’y installe également plusieurs fois entre 1660 et 1685.

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L’originalité du château tient de son escalier central unique en son genre. Les plans auraient été pensés et réalisés par Léonard de Vinci, mais nulle certitude aujourd’hui. L’escalier est constitué de 2 volées de marche imbriquées l’une dans l’autre, si bien que 2 personnes qui montent ou descendent peuvent s’entendre, se voir, mais ne jamais se croiser!

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Propriété de l’Etat, le domaine de chambord en plein coeur de la Sologne, est bordée d’un mur de 32 kms. Chevreuils, sangliers, cerfs sont abondants dans la forêt du domaine. Passionné de chasse, on comprend l’intérêt de François 1er pour le site.

Ce n’est pas le château préféré des enfants. Visite trop longue, audio-guides pas adaptés, ils décrochent vite. (Possibilité de prendre des tablettes i-pad pour la visite, peut-être sont-elles plus adpatées aux enfants)?  En revanche, visite gratuite pour eux. Et même pour les adultes, droit d’entrée pas si excessif comparé à d’autres châteaux.

 

Le château d’Azay le Rideau

DSC_1923Château décevant pour les enfants, en grande partie du fait que  son extérieur est couvert au 3/4 d’échafaudages, pour cause de rénovation, jusqu’en 2017. Les intérieurs sont rapides à visiter. Nous n’avons pas pris d’audio-guide et n’avons pas trouvé les  fiches explicatives très captivantes. Pourtant, quelques pièces sont richement décorées et valent le coup d’oeil.DSC_1907

 

Le château de Villandry

Construit en 1536, il est l’un des derniers châteaux bâtis en vallée de la Loire durant la Renaissance. Ce sont surtout ses jardins qui en font sa réputation. Nous ne visiterons que ceux-ci. Ce qu’il faut retenir: 1015 tilleuls dans le parc, 52 kms de buis à tailler tous les ans, 115000 plants de fleurs et légumes, un labyrinthe, une aire de jeux (ce que les enfants préféreront).

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Des visites curieuses

Mais la Touraine, ce n’est pas que les châteaux…c’est aussi ses cultures et spécialités locales.

Découverte d’une champignonnière

Nous nous sommes arrêtés dans un site troglodytiques: « Le saut au loup » à Montsoreau.

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Un parcours à l’intérieur des grottes creusées directement dans la pierre nous raconte  l’évolution des techniques de la culture du champignon. Attention la température intérieure est de 13 degrés… Prévoir sa petite laine!

Nous apprenons alors que le saumurois, région de la culture du « champignon de paris » aujourd’hui, a profité de la construction du métro dans la capitale, pour se spécialiser dans le champignon. En effet, plus de place à Paris du fait des grands chantiers réalisés par Hausmann. Plus besoin de chevaux non plus, à cause de l’utilisation du métro et de l’apparition des premières automobiles. Or, saviez-vous que le champignon avait besoin de fumier de cheval pour se développer?

C’est ainsi…comme ça… que ni une ni deux, « le saut au loup », est devenu  le temple du champignon!

La champignonnière est active depuis le 19 ème siècle. On y cultive toujours aujourd’hui, pleurotes, champignons de paris, galipettes et shitakés. Possibilité d’acheter les champignons produits sur place. On repart donc avec un sac de Shitakés pour accompagner une bonne omelette le soir même!

Visite qui n’a pas forcément retenue l’attention des enfants. Ce qui les a amusés s’est de courir dans une cave à l’intérieur de la roche, … ils ont néanmoins pu observer les drôles de culture du champignon.

Visite chez le vigneron

A 2 pas de Montsoreau, Turquant petit village de viticulteurs. Nous ne visiterons pas de cave mais un producteur nous reçoit chez lui pour une dégustation. Visite rigolote pour les enfants qui je le souligne, ne goûteront pas le vin évidemment,  mais observeront avec attention, les techniques d’appréciation de la qualité du vin…oh ooh, là ça rigole pas et  là aussi…., on repart avec 2 caisses… sous l’ bras!

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Visite chez la productrice de « poires tapées »

Spécialité locale du côté de Rivarennes. La poire tapée, (prononcer « pouère ») est le résultat d’une déshydratation du fruit. D’abord épluchées , les poires sont déposées sur des claies pour passer plusieurs jours dans des fours. Devenues sèches, elles sont aplaties à l’aide d’une « platissoire »une à une. Nous profitons des explications d’une productrice de poires tapées ( Maison Herin) qui va nous  proposer également une dégustation gratuite.

(platissoire)

On trouve également des pommes tapées dans le saumurois. Pommes et poires tapées sont l’équivalent du pruneau d’Agen.

Et encore une fois, on repart avec des p’tites choses : poires tapées déshydratées mais aussi poires tapées réhydratées dans le gamay, le vouvray ou l’eau de vie…et aussi du caramel de poires!

Des visites pluvieuses

Pour changer et nous reposer, nous avons voulu profiter de petites promenades bucoliques et pittoresques, dans quelques petits villages, caractérisés comme les plus beaux de France:

Crissay-Sur-Manse sous la grêle

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Candes-Saint-Martin sous la pluie

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Et voilà, finies les vacances! Une semaine intense et bien chargée en visites en tout genre. Pour ceux qui aiment la pierre il y a du choix! Une belle découverte de la région appréciée également pour la quiétude qui se dégage de son environnement. Alors moi je dis…vacances studieuses… vacances heureuses!!!

 

Ce que nous regrettons de ne pas avoir fait:

-le château de Blois

-la ville de Chinon en gyropode

-une balade en vélo le long de la Loire ou de l’un de ses affluents (le terrain est plat)

-une cave de vin (vouvray)

-le zoo de beauval

 

Ce que nous avons apprécié également mais qui n’est pas en val de Loire

-une journée au Futuroscope (nous ne logions qu’à une heure du parc).

 

 

 

BARCELONE : Viva Espana!

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Cet été 2015, c’est à Barcelone que nous avons posé nos valises pour 15 jours de vacances. Et pour la première fois nous avons testé l’échange de maison…ça c’est le premier bon plan du séjour… pour voyager pas cher et plus longtemps! En plus, ça permet de rencontrer une famille étrangère bien sympathique et de profiter de ses précieux conseils de voyage…mieux qu’un GPS…; ou de leur soutien en cas de coups durs comme par exemple… trouver un service de consultation pédiatrique en plein Barcelone!

Nous avons donc échangé notre longère bretonne avec l’appartement barcelonais de Marc et Nuria, situé dans un quartier calme, avec petites boutiques commerçantes et station de métro proche du centre ville en 15mn (métro propre, neuf, sécurisé, climatisé… rien à voir avec celui de  Paris!).

Alors tout de suite pour couper court aux préjugés sur l’Espagne:

Non! Nous ne nous sommes pas fait voler sur le bord de l’autoroute par un gang espagnol simulant un faux accident…

Non! Nous ne nous sommes pas faits anarqués par des pickpockets sur la Rambla. Nous avons même trouvé Barcelone plutôt sûre. Bon…, on s’est pas non plus promenés avec les sacs à dos ouverts ou le portefeuille dans la poche arrière du pantalon!.

Eh encore une fois non! Nous avons pu laisser notre voiture stationnée, durant 15 jours dans la même rue, sans qu’on nous la pique…pas même une égratignure! Eh oui, le conducteur Barcelonais est plutot courtois et respectueux du code de la route. Eh encore oui, pas l’ombre d’un embouteillage, Barcelone au mois d’août est une ville où on y circule plutot facilement.

Alors même avec un enfant fièvreux à 39°, rien à fouche!…(contraction de fiche et foutre). Rien ne nous arrêtera sous le soleil des tapas!! Et viva Espana!!

 

Et si on dansait un p’tit air de Rambla

Descendre la Rambla, passage obligé pour les enfants et les parents quand on visite Barcelone. Une des avenues les plus connues de la ville et une des plus animées aussi.

Sur un coté de la rue, dans un renfoncement, ne pas louper la Plaça Reial, « la place des Vosges » barcelonaise: terrasses de restos, cafés, fontaine et palmiers.

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Retour sur la Rambla, pas très loin l’Antiga Casa Figueras, à voir pour sa jolie façade, et ses patisseries… (qu’on a ne goûtera pas…pas l’temps!).

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On rentre alors dans le marché de la Boqueria.

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Eh là c’est le palais du bohneur…un régal pour les yeux! Et des odeurs qui donnent envie de tout goûter. Qu’on y passe à 10h, 12h ou 15h on est toujours tenté. De la boustifaille à tout va! Des jarrets de porcs avec encore leur sabot, des poulpes gluants, et des épices orientales qui rivalisent avec les rayons de burritos, de bocadillo et de formules à 5 euros garnies d’un empadillas, d’une salade de fruits et d’un smoothie…

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C’est le super bon plan de la bouffe à Barcelone quand on veut trouver à pas cher, des p’tites choses à manger, plaisant aussi bien aux enfants,(…même les plus difficiles!), qu’aux parents.

En plus, on y trouve des toilettes, certes payantes, mais propres. Utile quand on part visiter toute la journée.

Si on ne trouve pas de places assises aux comptoirs des restos à tapas, on peut derrière le marché, s’asseoir à l’ombre de petits arbres, mais les places sont chères, là aussi!

En poussant plus loin par derrière le marché, on trouve l’ancien hospital de la Santa Creu où il y fait bon de se poser quelques minutes, à l’ombre des orangers…petit moment de quiétude avant de rejoindre le grouillement permanent de la rambla. On y trouve aussi quelques petites curiosités comme un jeu d’échecs pour géants…

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Puis petit détour par la rambla del raval..(bizarre personne ne s’est plaint pour l’instant qu’on avait mal aux pieds!). Ah bah oui ! C’est vrai…on est parti avec la trottinette! Autre super bon plan pour éviter les grognements, bon ça n’évite pas quelques disputes car on en a qu’une pour deux, mais ça aide quand même. Le métro n’étant jamais bondé, les enfants y rentrent avec leur trottinette sans problème, les rues sont praticables et les musées la prennent en consigne.

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Rambla del raval, on tombe nez à nez avec le gros chat de Botero. C’est l’unique attrait de la place mais on y fait plusieurs photos qui amusent les « tits nenfants ».

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Nous retrouvons la foule, l’animation, les boutiques de fleurs de la Rambla. Nous foulons le sol où nombreux sont les gens qui ne s’aperçoivent pas qu’ils piétinent une mosaïque originale de Joan Miro, en face d’une drôle de maison aux parapluies.
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Nous terminons par les statues humaines, incontournables et totalement immobiles… et si on veut prendre une p’tite photo, ne pas oubliez de déposer une petite pièce.

 

Vamos a la Playa!

La rambla se termine par le mirador de Colom qui débouche sur une partie du port. La promenade est agréable car on y sent les premiers souffles d’air frais. Le Maremagnum amène son flot de touristes vers son immense centre commercial.

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On rejoint alors le quartier de la Barceloneta. Nous sommes déçus par ce petit quartier de pêcheurs, beaucoup moins typique de ce à quoi on s’attendait. Immeubles rectilignes proches de la plage qui attire beaucoup de jeunes, à l’allure bling bling.

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Avant la plage, trouver un resto! On en a repéré un sur le guide du routard, au nom évocateur, pas très loin, entre les plages et le port : LA BOMBETA !

La bombeta, c’est la spécialité de resto. Petite boule de purée de patates farcie à la viande, surmontée d’une sauce piquante à base de mayo…hmm un régal.

Un conseil, y aller de bonne heure car la foule connaît l’endroit. Et surprise du chef…

le patron sort dehors faire des tours de magie aux clients massés en file d’attente devant le resto. Les serveurs sont chaleureux avec les touristes et drôles. Il existe une carte des menus en anglais pour ceux qui ne cultivent pas la langue espagnole…et les plats goûtés étaient tous excellents. Un resto bien populaire comme on les aime! La bombeta c’est d’la bombe!

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Retour vers  Barceloneta d’où nous partons direction plage de Bogatell en longeant le mail. La promenade permet de découvrir quelques ouvrages représentatifs de Barcelone.

L’Estel Ferit -l’hôtel W-El Peix

Nous arrivons à Bogatell, plage bondée de monde,  comme les autres, mais plus familiale et nous trouvons de la place  juste au bord de l’eau, pratique pour surveiller les enfants. Bon en revanche, il faut aimer la promiscuité…Mais la mer est chaude, pas de rochers sur lesquels on se rape les pieds et pas de marée basse donc nickel pour les enfants et les plus:…des WC propres, des douches et même la wifi! si si si ! !!!

 

Les parcs où il fait bon de flâner…

 

Le Park Guell

Un lieu de loisir incontournable, apprécié par les touristes du monde entier mais aussi par les enfants, du fait de ses mosaïques colorées en forme de dragons, des cheminées des maisons en forme de champignons, de sa banquette ondulée incrustée de fragments de vaisselles cassées ou de sa forêt de colonnes de boue hélicoïdales. Gaudi, sculpteur architecte, inspire les enfants.

 

Autre supertropbonmégaplan: les billets coupe-file qu’on achète sur internet. Même pas besoin de les imprimer pour certains, on présente juste son smartphone à l’entrée des musées, on vous flash le code et vous passez devant tout le monde!!!!trop d’la balle!

Et en plus possibilité de prix réduits en passant par le web. On peut acheter ses billets à l’avance pour le park guell directement sur le site internet du parc.

 

Le parc de la Ciutadella

Encore une oeuvre de Gaudi, pour ce qui est de la fontaine, mais moins excentrique que le park guell. Les barcelonais s’y attardent le dimanche pour pique-niquer et faire la sieste. Gratuit et au calme, on l’aime pour son côté familial.

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Le parc de la Horta

 

Excentré, tout au nord de Barcelone donc très tranquille… gratuit le mercredi soir après 17h. On fera le détour que si on a du temps à perdre. Il présente un intérêt ludique pour les enfants du fait de son labyrinthe végétal. On se croirait dans Alice au pays des merveilles, mais on n’y croise pas de grosse chenille qui fume le narguilé, et on y trouve la sortie facilement.

 

 

Les Modernistes…de la culture qui plait aux enfants!

Le courant moderniste très présent dans l’architecture barcelonaise est l’équivalent de l’Art Nouveau français. Les formes arrondies, courbes sont préférées aux droites rectilignes, les mosaïques multicolores sont préférées aux matériaux froids; et les créateurs puisent leur inspiration dans le monde végétal et animal. Les modernistes par leur style extravagant et ludique sont aimés aussi bien des enfants que des parents.

 

GAUDI

Nous nous sommes inspirés de l’itinéraire moderniste présenté dans le guide du routard. Impossible de tout voir en une seule fois. De nombreuses demeures aux façades magnifiques mais nous ne visiterons que les plus célèbres. Avec nos mÔÔÔmes mieux vaut être sûr de son coup! Pour chaque, on évite les queues et les heures d’attente grâce à nos billets coupe-file! Pour la plupart des musées, j’ai acheté mes billets sur le site TicketBar.

En plus avec les billets, les audioguides sont inclus dans le prix et ça… les enfants ils adoorent!!!

Tout est expliqué en français. Ils se débrouillent, en mode de fonctionnement autonomie totale!

Ils nous foutent la paix… quoi!

Ils ont l’impression d’avoir un mp3 sur la tête et d’avoir une tablette tactile entre les mains et ça…ça… ça nous fait du bien!

 

La Pedrera ou la Casa Mila

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La plus connue avec ses formes extérieures ondulées et ses cheminées en tête d’hommes casqués le long du passeig de Gracia (une des artères les plus grandes, commerçantes, …et chicos de Barcelone). Dans ses combles, un musée explique par l’exposition de maquettes la réalisation de certains édifices de l’architecte, en mettant en avant les prouesses techniques developpées par le maître.

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Casa Batllo

La plus colorée et surréaliste, plus en bas du passeig de gracia. Ses balcons en forme de crâne et son toit en écaille de dragon, son intérieur directement inspiré d’un monde aquatique semble sortir d’un roman de Jules Verne. Celle qui a plu à tout le monde.

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Palau Guell

Edifice plus austère, perpendiculaire à la Rambla. Son intérieur sobre et froid contraste avec ses 18 cheminées multicolores et originales.

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La Sagrada Familia

Pour cette basilique, prendre impérativement les tickets à l’avance pour ne pas attendre. Réserver son heure de visite, à l’ouverture, dès 9h tant qu’à faire, pour éviter la foule. Tans pis on s’levera tôt pour une fois!

Construction encore en cours. Gaudi disait qu’il faudrait 2 siècles pour la terminer.

Austère à l’extérieur, on dirait qu’elle est recouverte de feuilles de végétaux trempées dans la boue. Si on lève la tête, on aperçoit certaines tours coiffées de grappes de fruits!

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Explosion de couleurs à l’intérieur, un côté froid tout en harmonie de bleu/vert et un côté chaud de rouge/orange. Des vitraux magnifiques et des colonnes en forme d’arbres comme arc-boutants qui rejoignent la nef en son sommet.

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LLIUS DOMENECH i MONTANER

Moins connu mondialement que Gaudi, ses oeuvres modernistes rivalisent pourtant avec celles de l’architecte dans la capitale catalane. Moins fanstasque mais toujours dans un style chargé: baroque à donf et hyper coloré!

Hôpital Sant Pau

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Pas très loin de la Sagrada, on y apprécie son calme, à l’ombre des orangers, parmi les effluves de lavandes et autres plantes aromatiques et pharmaceutiques. L’objectif de Domenech était de donner un aspect optimiste à son édifice, allégeant la douleur des malades, les aidants à se sentir mieux. Un siècle après, la visée thérapeutique de l’architecte est toujours présente. L’hôpital reste une visite reposante loin du tumulte de la foule de la Sagrada. Une bien belle surprise à découvrir pour toute la famille.

 

Palau de la Musica Catalana

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Nous avons choisi la visite guidée en français qui débute par un petit film de présentation. On gravit ensuite des escaliers magnifiques de marbres et de verres pour accéder au balcon extérieur décoré de mosaïques à foison. On arrive alors dans la salle des représentations au décor délirant. Le palais suscite l’intérêt des enfants, tout est dans le petit détail: chaque muse de la scène qui correspond à un pays, le nom des grands compositeurs peint au plafond, une clé de sol dissimulée dans une rampe d’escalier…

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Le Bonheur des Enfants!

Barcelone est une ville qui regorge de nombreuses attractions pour les enfants: parcs, sites architecturaux et artistiques,  centres commerciaux…pour les petits et les plus grands.

Camp Nou

Quésaco??? C’est le stade de foot du FC Barcelona.

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Même quand on est pas féru de sport… mesdames, la visite vaut le détour. Prendre  ses billets à l’entrée côté station de métro « collblanc », beaucoup moins de monde, et ça peut éviter 2 heures de queue.

On visitera tour à tour le stade mythique, les gradins, la salle des commentateurs sportifs, les vestiaires, la salle de conf pour les interviews journalistiques, la chapelle pour une p’tite prière avant le match, des salles d’exposition avec les coupes du Barça et les ballons d’or de Messi. Enfin, on termine par la boutique, incontournable. On achètera juste une petite casquette (parce que c’est pas donné!) aux couleurs de l’équipe, pour môssieur qui a oublié la sienne en France!

C’est la visite qui a remporté l’adhésion de toute la famille.

 

Tibidabo

Perché tout en haut d’une montagne, on y arrive directement en bus, pour uniquement 2 euros.( Le prendre place de  Catalunya-bus toutes les 20 mn). Pas d’embouteillage donc en 20mn du centre ville on y est. Possibilité d’y  accéder en tramway et funiculaire mais beaucoup plus onéreux.

Parc d’attraction désuet, on se croirait dans le village du « prisonnier » pour les fans de séries des années 60. Architecture rétro et musique de fêtes foraines.

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La vue du parc sur la vallée de Barcelone est magnifique.

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Pour l’accès aux manèges, on peut payer un forfait pour toute la journée ou bien payer à l’unité pour 2 euros, mais cela ne concerne que quelques attractions, celles du niveau supérieur uniquement. Donc très vite, on se rend compte que pour pour y passer la journée et faire le max de rigolades et d’amusements on est bien obligé de passer par la case forfait.

(Attention aussi à quelques attractions, notamment « l’hotel Kruger ». A éviter absolument avec des enfants. En effet, pas de limite d’âge spécifiée à l’entrée. Quand on y rentre garantie pleurs, cris des bambins et angoisse parentales avec grosse envie… de sortir le plus rapidement possible de cette putain désagréable attraction!!!!!)

A part çà,  tout le reste …c’est bien.

Auto-tamponneuses, bateau de pirate, miroirs déformants, exposition d’automates, cinéma 3D, montagnes russes et grande roue…

 

Le zoo

Très grand, on y passe toute la journée. Une déco un peu à la « jurassic world »…En plus très ombragé, donc appréciable dans un pays comme l’Espagne et du coup balade très agréable.

Des espèces qu’on a pas forcément l’habitude de voir dans tous les zoos: gorilles, crocodiles, dragons de Komodo, reptiles, …spectacle de dauphins un peu décevant en revanche.

Une aire de jeux avec tyroliennes et brumisateurs.

 

L’aquarium

Frais, très frais…Un peu déçu car se visite très vite mais des activités ludiques et interactives pour les enfants. Un tunnel avec tapis roulant pour voir les requins, un poulpe, des rascasses et un bassin à raies sont les activités les plus attractives.

 

 

Les p’tits quartiers sympas

Comme toutes les grandes villes, on marche beaucoup à Barcelone. On visite, on lève la tête, on admire, on prend des photos…et puis on chope des ampoules aux pieds…alors, prévoir les tennis, ok c’est beauf et ça fait  touriste mais après plusieurs années de voyages…c’est l’expérience qui parle et on s’incline…on s’y résoud et on finit par les mettre.

La Ribeira et El Born

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C’est notre quartier préféré. Notre coup de coeur!!! Petites ruelles médiévales qui s’entrecroisent. Boutiques de souvenirs traditionnels « made in china » qui se mélangent aux boutiques de vêtements hyper-tendances. Touristique mais aussi le plus populaire (terrasses de café, thés glacés, placettes où se regroupent les anciens et aussi les voisins, les enfants…). Un quartier festif probablement mais nous ne le visiterons qu’en journée…Bah oui!!, on a plus 20 ans…et on a des enfants maintenant!!

 

Le Barri Gotic

Le quartier historique de la ville et donc le plus touristique. Ruelles médiévales, cathédrale gothique et vestiges romains. Sur le parvis de l’église, tous les samedis on y danse la sardane… sauf en Août, tant pis pour nous. Cathédrale à visiter gratuitement vers 17 hrs sauf dimanche.

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C’est par là que se trouve le fameux pont gothique photographié des milliers de fois dans sa journée.

 

Montjuic

Situé sur une colline, on a choisi d’y accéder par le funiculaire beaucoup moins onéreux (prix d’un ticket de métro) que le téléphérique à 12 euros.

Quartier pour les nostalgiques qui ont regardé à la télévision les JO de Barcelone en 1992. On se souvient de la fameuse piscine avec son plongeoir surplombant la ville. On y découvre aussi le stade d’athlétisme et la tour des télécommunications construite spécifiquement pour la retransmission des jeux dans le monde entier.

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On descend de Monjuic ensuite par plusieurs escalators successifs jusqu’au Palais national. On admire les fontaines dont on ne verra pas le spectacle illuminé la nuit, dommage.

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Et si on se demandait encore où étaient les arènes barcelonaises, on les trouve reconverties en grand centre commercial avec multiplex de cinéma, car la corrida est interdite à Barcelone.

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On peut monter sur le toit pour s’offrir une vue du quartier, on y découvrera derrière le centre, une statue géante, du peintre sculpteur Miro.

 

Voilà ici s’achève notre voyage à Barcelone. La capitale catalane offre une multitude d’activités culturelles, artistiques et de loisirs, pour  passer de bonnes vacances en famille. Nous nous sommes également aventurés dans d’autres visites plutôt décevantes et nous repartons aussi frustrés de ne pas avoir vu certains sites.

 Les flops:

– le musée de la fondation Miro: nos enfants préfèrent les oeuvres figuratives.

– la piscine Con Drago: pas de pédiluve, les mecs se baignent en calbute, pas de vestiaires individuels juste une séparation hommes/femmes…

– le musée d’histoire de la ville (MUHBA): la galerie des fouilles n’est pas ce qui passionne nos enfants

Les sans plus:

– le musée maritime: on ne pourra pas visiter la goélette sur le port car en rénovation au mois d’août.

Nos regrets:

– ne pas avoir pris le téléphérique (trop cher)

– ne pas avoir visité le musée Picasso (trop d’monde)

– ne pas avoir vu les fontaines magiques de montjuic le soir (trop tard)

– ne pas avoir fait tibidabo de nuit (trop frais)

– ne pas avoir pris une photo de la tour Agbar construite par Jean Nouvel (trop loin)

– ne pas avoir vu le site de Montserrat (trop fatigués)

 

ISTANBUL, à la croisée de l’Europe et l’Asie

 

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Elle fut appelée Byzance par les grecs, Constantinople par les romains et enfin, Istanbul, en 1928, par les turcs. Que de noms tous plus beaux les uns que les autres, synonymes de faste, d’envoûtement et de nostalgie.

Istanbul réveille en nous les souvenirs d’un voyage d’antan. J’entends encore l’appel du muezzin le soir au coucher du soleil… je me souviens de nos déambulations dans le grand bazar, de notre émerveillement en pénétrant l’antre de la mosquée bleue. Je souris à l’idée de passer sur le continent asiatique en quelques minutes en bateau « Vapur ». Quel sentiment étrange en contemplant la Mer Noire, à l’issue du détroit du Bosphore, de se dire que la Russie n’est plus si loin…

Quelle chance d’avoir pu  connaître la ville, avec les enfants, avant les troubles politiques-religieux, que le pays affronte aujourd’hui. Alors séquence « souvenirs-souvenirs » de notre voyage à Istanbul en famille. C’était en 2013.

La ville aux deux mille mosquées

C’est dans le quartier historique de Sultanahmet qu’on découvre les plus beaux monuments et édifices religieux.

La mosquée Bleue

Elle ne se visite qu’en dehors des heures des prières.

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Les enfants nous demandent pourquoi on l’appelle  la mosquée bleue? Inutile de répondre, il suffit de pénétrer dans la mosquée pour comprendre.

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(Aaah!! quelle horreur!… une photo avec le flash! )

 

Des carreaux de faïences bleues à motifs floraux recouvrent les parois des murs de la mosquée.

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Elle fut achevée en 1616 et comporte 6 minarets.

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Elle fait face à une autre mosquée lorsqu’on tourne la tête de l’autre côté: Sainte Sophie

La mosquée Sainte-Sophie

On dit qu’on peut s’y réfugier en cas de tremblement de terre car elle ne s’effondrera pas.

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Construite sous domination romaine et achevée en 537, elle fut d’abord une basilique et le symbole de la chrétienté d’Orient. On y trouve encore dans les tribunes, des mosaïques représentant la vierge et le christ.

075En 1453, la basilique devient une mosquée, suite à la prise de Constantinople par le sultan Mehmet. On y installa de grands médaillons aux noms du prophète et d’Allah et des versets du Coran ornèrent la coupole.

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Atatürk la transforme en musée en 1935 donc l’entrée est payante.

La mosquée de Soliman le Magnifique

Située dans le quartier du Grand Bazar, c’est la plus grande de la ville. Elle fut construite vers 1550. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

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La salle de prière est immense et magnifique.

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A l’extérieur se trouve le mausolée de Solimane, ainsi qu’un petit cimetière aux tombes ornées de petits chapeaux.

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Evidemment pour entrer dans les mosquées, attention à sa tenue et penser à prendre un foulard pour se couvrir la tête et les épaules quand on est du sexe féminin. Sinon no pasaran!

Des musées envoûtants

Impossible de séjourner à Istanbul sans aller voir le palais de Topkapi. Et pour clore la visite sur une note insolite, ne pas hésiter à descendre dans la citerne basilique.

Le palais de Topkapi

Enormément de monde mais en arrivant à l’ouverture, un peu avant 9 h, on ne fait pas la queue.

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C’est la résidence principale des sultans du 15e au 19e siècle. On y passe une demi-journée. Le « must » de la visite étant le harem et le trésor. Les jardins du palais offrent une agréable promenade au frais et à l’ombre.

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Comment ne pas penser au film, Topkapi, en 1964, de Jules Dassin (père de  Joe),  avec Melina Mercouri et Peter Ustinov, et sa célèbre scène acrobatique du vol de la dague du Sultan…(Et là pour ceux qui se pose des questions sur mon âge, je précise  que je ne suis pas une aïeule mais simplement cinéphile!).

La citerne basilique

Située sous la cour d’une ancienne basilique, elle a servi à alimenter en eau le palais de Topkapi. Aujourd’hui elle se visite pour sa fraîcheur et son étrangeté.

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De multiples colonnes baignent dans l’eau au milieu des poissons. Certaines ont des formes surprenantes dont deux qui reposent sur des têtes de Méduses (se référer à la définition mythologique grecque).

Autres déambulations dans le vieil Istanbul

Comme beaucoup de grandes villes orientales, Istanbul possède ses bazars.

C’est dans le bazar Egyptien, proche de la mosquée Neuve, que nous nous sommes promenés. Nous n’avons pas eu le temps de visiter le Grand Bazar, autre marché typique de la ville.

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Nombreuses épices et victuailles y sont achalandées. Nous avons pu nous y balader tranquillement sans trop de pression de la part des commerçants.

En sortant du marché couvert, on tombe sur une place sur laquelle se tient un marché aux plantes, aux oiseaux et aux poissons, qui redonne le sourire aux enfants qui en ont plein leurs bottes. On y fait des découvertes étranges…

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sangsues médicinales

….et colorées.

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La Corne d’Or

C’est une rivière qui sépare le vieil Istanbul de la ville moderne, juste avant l’embouchure du détroit du Bosphore.

Prendre le bateau pour Eyüp

Décidés à fuir quelques heures Istanbul la bouillonnante, nous prenons le « vapur » à l’embarcadère d’Eminönü, pour atteindre le village d’Eyüp. Sa mosquée, de marbre blanc y est célèbre, mais nous, c’est prendre un verre au café Pierre Loti qui nous intéresse.

Situé, « là-haut sur la colline », on y accède par un téléphérique, en panne le jour de notre arrivée… Nous y grimpons alors à travers le cimetière, paisible et bucolique.

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Le café Pierre Loti

On y raconte que l’écrivain français avait l’habitude d’y venir. Le Café est charmant, la terrasse ombragée et la vue sur la vallée magnifique.

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Le musée de l’Industrie

Bien qu’au départ il ne nous inspirait pas, ce musée est pourtant une belle surprise. Il vaut le coup d’y emmener les enfants qui s’émerveilleront devant les richesses de l’exposition présentée. Le musée regorge de tout un tas de véhicules anciens, voire de collection, (locomotives, bateaux, voitures…), mais aussi de nombreux instruments ou appareils  technologiques ayant oeuvré au développement de l’industrie. Le clou de la visite : la vieille « Ford Anglia » dans laquelle vole Harry Potter dans l’un des premiers épisodes de la saga.

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L’Istanbul moderne

C’est par le tramway que nous partons de Sultanahmet, quartier où nous résidons, pour rejoindre, la rive occidentale du Bosphore et c’est en funiculaire que nous rejoignons la place Taksim, célèbre pour ses rassemblements et manifestations. De là, nous redescendons à pied et traversons le quartier de Beyoglu et Galata.

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C’est la rue la plus commerçante de la ville et sans doute la plus occidentale. On y retrouve tous les magasins de vêtements de grandes marques européennes et de fast- foods américains.

On y côtoie des petits groupes locaux de musique traditionnelle:

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Le tramway le plus vieux de la ville y circule:

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La rue regorge de multiples petits passages ( nous n’en avons trouvé qu’un…):

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Le quartier de Galata

On continue la descente à travers de petites ruelles, au détour on aperçoit la tour de Galata. Elle peut se visiter et offrir un beau panorama de la ville… on se contentera de la photographier. Anciennement, elle fut une prison puis une tour d’observation astrologique.

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Le pont de Galata relie l’Istanbul moderne aux vieux quartiers historiques des mosquées. Sans être particulièrement beau, nous l’avons trouvé curieux et intéressant car très animé. On y retrouve des pêcheurs et quelquefois les plus chanceux y aperçoivent des dauphins nageant entre les lignes. On y retrouve aussi de petits commerçants ambulants ainsi que de nombreux restaurateurs dont les vitrines illuminent, le soir, le pont tout entier.

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341En sortant du pont, retour à l’embarcadère d’Eminonü, où le soir de petits bateaux colorés tanguent au gré des vagues et vendent leur Balikli Ekmek. Ces sandwichs au poisson se mangent directement sur le quai assis sur des petits tabourets.

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C’est bon, pas cher, on se fond dans la population stambouliote.

Une croisière sur le Bosphore

Le départ en ferry se fait à l’embarcadère d’Eminonü. De là le bateau navigue en zig-zag en remontant le Bosphore vers la mer noire et en faisant des escales dans différents villages, jusqu’au terminus:Anadolu Kavagi.

La croisière permet d’admirer le palais de Dolmabahçe:

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…et sa mosquée:

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Le château de Rumeli Hisari dévoile son imposante forteresse:

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On peut faire une halte au village de Kanlica, célèbre pour ses yaourts:

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La croisière est l’occasion de découvrir les « yali », résidences luxueuses des grandes personnalités turques et étrangères:

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Enfin, après 1h30 de voyage, on arrive au terminus pour enfin admirer l’embouchure de la mer noire:

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Les îles des Princes

Archipel constitué de plusieurs îles, nous choisissons de nous promener sur la plus vaste: Buyuk Ada (la grande île).

Pour cela, une balade en calèche est l’idéal… et la plus touristique, mais géniale pour les enfants.

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Elle permet de faire le tour de  l’île sans fatigue,

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…et de découvrir le charme chic de ses quartiers bourgeois

 

 

Appréciation des enfants sur leur voyage en Turquie:

Istanbul n’est pas forcément la destination à laquelle on pense en premier pour faire du tourisme avec ses enfants, néanmoins elle offre quelques lieux surprenants qui peuvent les étonner et les intéresser:

  • la citerne basilique: fraîche, étrange, souterraine et rigolote avec ses petits poissons qui vivent dans le bassin.
  • le musée de l’industrie avec ses voitures de collection.

Le « vapur » pour naviguer sur le Bosphore, se rendre sur la côte asiatique, ou encore pour se rendre à Eyup ou Buyuk Ada, est facile à prendre. Les liaisons sont régulières. D’autre part, Istanbul possède également un métro très propre qui permet de rejoindre l’aéroport facilement et en peu de temps. Elle possède un tramway qui facilite  les déplacements. On les utilise avec la « Isanbulcart » facile d’utilisation ( 1 carte pour toute la famille).

Certaines coutumes religieuses ont suscité leur curiosité:  enlever ses chaussures à l’entrée d’une mosquée, regarder les turcs faire leurs ablutions, entendre l’appel à la prière du  Muezzin.

Enfin, certaines traditions culinaires ont vraiment été appréciées par ceux-ci: les menus Kebap frites pratiquement quotidiens et surtout les dégustations de Loukoums et de Baklavas made in Turquie!

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ZAANSE SCHANS et le WATERLAND: des villages en Hollande

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Battons ensemble la campagne hollandaise…

Dans les environs d’Amsterdam, à 20 mn en voiture, émergent de charmants petits villages qui offrent une balade bucolique loin de l’agitation de la ville. Le must est de pouvoir les relier tour à tour en vélo, au départ d’Amsterdam.

Prévoir alors d’être accompagné par le soleil, et si vous en avez, par des enfants motivés à l’idée d’une bonne balade revigorante à vélo.

Pour nous, le choix est fait, c’est en voiture que nous partons…. Nous avions lu qu’il était difficile de se garer gratuitement. En fait nous n’avons rien déboursé  ni à Edam, ni à Monnickendam.  A Marken, en revanche, les panneaux indicateurs nous amènent directement sur un parking où on paie en fonction du nombre de personnes dans la voiture…bizarrerie hollandaise??

 

Le village de Zaans Schans

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C’est un peu le « Rocamadour » à la hollandaise: hyperconcentration de touristes mais des paysages tellement « carte postale ».

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Par moment, on se croirait à Disneyland. Les maisons des artisans au look un peu surfait diffusent leurs odeurs de chocolat, de savon, de pâtisseries ou encore de sciure de bois.

La fabrique de sabots

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Nous découvrons la fabrication artisanale des fameux sabots hollandais, sur des machines françaises, s’il vous plaît! French qualité!

La maison du savetier ressemble à la caverne d’Ali baba: sabots multicolores, souvenirs hollandais, faïence de Delf…

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La ferme laitière

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La Hollande est vraiment l’autre pays du fromage!

Elle offre toute une déclinaison de gouda aux couleurs et saveurs inimaginables:  à la noix de coco, aux truffes, aux poivrons, à la lavande…dsc_3347

…et même du fromage fumé, façon saucisson!

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Les petites douceurs

L’odeur du bon chocolat maison nous amène à entrer chez un artisan pâtissier chocolatier. On y trouve un étalage de spéculoos énormes….

…ainsi qu’une exposition d’anciens moules en bois pour les gâteaux et en métal pour le chocolat.

Les moulins à vent

Mais quand on arrive à Zaans Schans, c’est surtout son enfilade de moulins à vent qui attire l’attention. Dans les années 50, des moulins du 17e et 18e siècle ont été déplacés et reconstitués sur ce site, afin de sauvegarder ce patrimoine culturel de la Hollande. Les moulins à nouveau en activité  perdurent les traditions ancestrales et les anciens métiers de la région.dsc_3174

Chaque moulin a une activité spécifique: production de planches de bois, réalisation  de pigments de peinture, broyage des épices, production d’huile.

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Zaans Schans peut se visiter sur une journée complète, il y a de quoi voir, cependant, il faudra sortir le porte monnaie régulièrement.

 

Les villages du waterland

C’est la campagne à la ville quasiment… On pourrait parler de banlieue amstellodamoise pour parler de ces villages. Tellement proches de la capitale mais déjà si dépaysants et à l’atmosphère tellement sereine.

EDAM

dsc_3421La ville au nom de fromage. C’en est d’ailleurs la spécialité. Un marché aux fromages s’y tenait au Moyen- Age. Les fermiers du coin y apportaient leurs grosses meules pour les peser et les commercialiser partout dans le monde, et ce jusqu’en 1922, date du début de l’industrialisation de la fabrication des fameux fromages.

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Aujourd’hui, durant chaque été, tous les mercredis, la ville reconstitue ce marché d’autrefois pour les touristes.

Mais Edam c’est aussi des promenades le long des canaux…

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… des promenades dans des petites ruelles pavées…

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…et avec de la chance, on peut même assister à la levée des ponts à bascule par les officiers municipaux, pour laisser passer les bateaux.

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MONNICKENDAM

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C’est notre village préféré! Celui qui a su conserver son authenticité. Nous sommes arrivés le jour d’une fête locale célébrant les anciennes fumeries de poisson (activités traditionnelles du village).

Nous goûterons le maquereau fumé…un régal, un goût du tonnerre et une tendreté du poisson et en plus « cuit maison », sous nos yeux, il en est encore meilleur.

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Monnickendam, c’est son port mais aussi ses ponts-levis, là aussi, et ses petites rues bordées de maisons pittoresques où il est agréable de déambuler.

MARKEN

Village situé sur une presqu’île entourée de l’Ijsselmeer (lac Ijseel). On y allait pour visiter le phare mais celui-ci est très éloigné du centre du village. On s’est donc rabattu sur la visite du centre, mais n’avons pas  été déçus.

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Côté terre, on trouve de jolies petites maisons toutes coquettes les unes que les autres , avec des jardins hyper bien entretenus, pas un poil de mauvaises herbes qui dépasse.

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Côté mer, on est charmé par le petit port avec ses terrasses de café et par l’embarcadère du ferry pour Volendam, autre village du Waterland.

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Marken nous séduit par sa joliesse.

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Lors d’un séjour à Amsterdam, il serait dommage de ne pas faire un détour par ces villages du Nord-Ouest de la capitale. Faciles d’accès, proches de la ville, et tellement  représentatifs de l’image que se font les français de la Hollande. Un concentré des Pays-Bas à quelques distances de la ville. Une balade délassante pour toute la famille.

LA NORMANDIE : Les plages du débarquement

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omaha beach

 

JOUR J : OPÉRATION OVERLORD 

Première déconvenue, temps pluvieux ce matin. On reporte tous les trucs de dehors…plus tard pointe du hoc, plus tard omaha beach, plus tard cimetière américain. …

Direction Bénouville et son  petit café Gondrée! 1ere maison française libérée le 6 juin 1944. On a fait miroiter aux enfants un bon p’tit chocolat chaud, bien assis cool pépère, pour regarder affichés sur les murs du troquet, photos jaunies, insignes militaires et drapeaux bleus, blancs, rouges.

Deuxième déconvenue, café tout petit, 15 places grand max à tout casser!..et déjà prises. Donc là, on regarde vite fait la déco et si on a le malheur de prendre une photo, ne serait-ce qu’une seule, on s’ fait enguirlander par les patronnes! On repart alors l’air de rien … mais en se tapant un peu un chouia la honte…

Bon bah du coup t’as fait flop avec ton chocolat chaud.

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Autour du café et jusqu’au mémorial Pegasus Bridge, on découvre comment des soldats de la 6 ème division aéroportée britannique devinrent les premiers libérateurs, à poser le pied sur le sol de Normandie, à bord de 3 planeurs.

Sans entrer dans le musée, on peut à certains endroits, prendre des photos à travers le grillage sans se faire rabrouer cette fois ci!

La boutique du musée offre un choix considérable de souvenirs et livres retraçant l’histoire du débarquement. Nous avons regretté de ne pas y avoir fait nos emplettes car c’était également la moins chère.

Pegasus Bridge (l’authentique) et un planeur Horsa

 

Dans l’après midi, pour rejoindre Arromanches, on dépasse tour à tour Sword, Juno et Gold Beach. (entre troupes anglaises et canadiennes, on joue à qui débarque où).

Petite halte en haut de la falaise qui surplombe Arromanches (pas loin du cinéma 360°). Très bonne surprise, superbe panorama sur le port artificiel en contrebas qui intrigue les enfants.

vestiges de ponts flottants

Visite très intéressante du musée du débarquement d’ Arromanches, avec un guide qui rappelle l’histoire de la construction du port « Mulberry » et des vitrines aux maquettes animées qui plaisent aux petits comme aux grands. Un inconvénient cependant, musée  bourré de monde……on attrape chaud et on s’énerve assez vite après les gens.

En sortant, on file vers la plage pour comparer les maquettes du musée avec les caissons phoenix  grandeur nature échoués sur le sable.

 

Le soleil revient ( ah bah c’est pas trop tôt…), on en profite on trace vers la batterie allemande de Longues  sur Mer, ouvrage majeur du mur de l’atlantique. Balade sympa parmi 4 casemates encore équipées de leur canon. Les  deux drôles jouent dans les bunkers, il y a même un poste d’observation dans lequel on peut scruter la ligne d’horizon face à la mer.

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 On finit la journée  par la pointe du Hoc, promontoire rocheux s’élevant à une trentaine de mètres au dessus de la mer, à mi distance entre Omaha et Utah beach (là c’est les américains pour ceux qui suivent).

Trous énormes d’obus dans la terre qui laissent imaginer l’intensité des bombardements alliés en ce jour de juin 1944. On pense aussi au nombre  de soldats tués en escaladant la falaise…

Les enfants aujourd’hui se défoulent dans ces trous,  attention certains sont dangereux et donc interdits.

 

 

JOUR J+1

Début de journée à Sainte Mère l’Église. Petit village normand célèbre pour avoir été le premier libéré par les parachutistes américains lors de la nuit du 05 au 06 juin 1944.

A peine arrivés, on achète des petits gâteaux en forme de parachutes! On reconnaît les gouelles!!!

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Passage obligé par l’église pour une petite photo du parachutiste accroché au clocher. Saviez – vous que John Steele, le parachutiste, fut décroché par les allemands et devint leur prisonnier. Il réussit à s’évader 3 jours plus tard et continua le combat. Il fut parachuté en septembre sur la Hollande et en décembre 44, il participa à la bataille des Ardennes en Belgique .

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Entrée au musée Airborne. Celui – ci retrace l’épopée héroïque des parachutistes US. Trois pavillons dont un avec un planeur Waco, unique exemplaire en france,  et un avec un avion C-47 qui participa aux opérations de largages des parachutistes.

Des vitrines remplies d’objets militaires, tout une collection d’objets historiques : armes, masques à gaz, trousses de secours, plaques d’identité. Là aussi, pleins d’anecdotes que les enfants retiennent:

Saviez vous qu’un parachutiste sautait avec 40 à 50 kg de matériels sur lui ? Le saviez – vous?

Enfin, le must de la journée pour les enfants: l’opération Neptune! Grâce à une mise en scène hyper réaliste, on embarque à bord d’un avion afin de vivre l’expérience des parachutages de nuit à ste mère l’église. Ambiance sonore, jeux de lumière, tout est fait pour ressentir le vécu de ces soldats. Les enfants ont refait le parcours 5 fois. Ils ont adoré !!

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Avant de partir, détour  par la boutique des souvenirs. On achète une maquette de tank et les incontournables criquets utilisés par les soldats américains.

Bon à savoir, les entrées du musée offre 10% de remise sur l’achat des biscuits parachutes donc pas besoin d’se précipiter comme nous…

 

Dans l’après midi, direction le cimetière américain de Colleville sur Mer avec vue sur Omaha beach. Le terrain à été concédé à perpétuité aux États Unis par les français pour en faire un lieu de sépulture. Y repose tous les américains morts sur le sol normand aussi bien avant qu’ après le débarquement. Saviez – vous que seuls 10% des soldats enterrés ont été tués durant le débarquement!! Et les autres alors, c’est qui? Eh bah, certaines pierres tombales indiquent des  dates de décès d’américains en l’année 1943. Il s’agit alors essentiellement d ’aviateurs en mission qui survolaient la Normandie. Quatre femmes américaines sont également enterrées au cimetière avec des dates de décès après le 08 mai 1945! Et alors la guerre était pourtant finie? Eh bien, il s’agit de civiles, l’une était infirmière et est décédée lors d ’ un accident de voiture.

Certaines inscriptions très solennelles et symboliques ne nous laissent pas non plus indifférents :

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« ici repose dans la gloire et l’honneur un camarade d’arme connu seulement de dieu »

 

La visite du cimetière s’est révélée très instructive et fut appréciée par les enfants. (On ne visite pas tous les jours un tel lieu). L’atmosphère paisible qui s’en dégage, le doux bruissement des vagues de la plage d’ omaha, l’alignement précis des tombes de marbre blanc ornées de croix latine ou d’étoiles de David, l’entretien et la propreté impeccable des espaces extérieurs, offrent un moment privilégié et propice au recueillement et à la réflexion.

Le cimetière américain dispose également de son musée : le visitor center. Il retrace l’opération overlord et lui donne tout son sens en rendant hommage aux sacrifices des combattants de la deuxième guerre mondiale. Ainsi, au fil de la visite nous découvrons le visage du soldat Niland, celui qui inspira à Spielberg son film « il faut sauver le soldat Ryan ». Deux des frères de Niland sont décédés lors du débarquement en Normandie. Ils sont enterrés côte à côte dans le cimetière. Le 3 ème fut déclaré disparu dans le pacifique. Il était en fait retenu prisonnier dans un camp japonais. L’armée américaine décida alors de rapatrier le dernier des frères auprès des siens aux usa.

 

Sans transition, le soir nous profitons de la 13 ème nuit européenne des musées pour se faire la célèbre tapisserie de Bayeux. Visite gratuite jusqu’à tard dans la nuit et audioguide à disposition gratis également, soit une économie de 26 euros pour la famille. Audioguide version enfant pour leur faire apprécier la tapisserie comme une BD.

Un dernier saviez – vous ! La tapisserie qui raconte la conquête de l’angleterre par Guillaume le conquérant mesure 70 de long. Ce n’est pas la reine Mathilde qui la broda ni la commanda, nan nan nan mais l’évêque Odeon, demi – frère de Guillaume. Bon là aussi, tout le monde n’est pas d’accord. Plusieurs thèses se contredisent…

Une nuit au musée et balade dans la ville de Bayeux, la nuit, impressionnante et mystérieuse, ambiance, ambiance…

 

JOUR J+2 et fin du séjour 

Nous terminons notre périple normand par le cimetière allemand de La Cambe. Beaucoup plus austère que le cimetière américain. Il dénote par la solennité qui s’en dégage. Le cimetière orné de croix noires en granit rappelle que bon nombre de soldats allemands sont décédés pour une cause qu’ils ne partageaient pas avec leur dictateur.

D’autres plus convaincus, comme Michael Wittman, membre de la waffen -ss, y sont enterrés. Ce dernier,  célèbre tankiste tué le 08 août 1944 en Normandie, fut connu pour avoir été l’un des plus redoutables chefs de chars.

Une belle découverte. A voir pour faire la comparaison avec le cimetière usa.

 

Dernière étape  le Tank Muséum,  à proximité de Carentan. S’y trouve une exposition de véhicules blindés de la deuxième guerre mondiale  (char d’assaut,  jeep, véhicule amphibie. …).

 

A voir surtout pour les petits garçons qui adorent déjà les bulldozers.

 

Pour clore ce séjour des plages de Normandie :

Ce que les enfants ont adoré :

En tête de liste, l’opération Neptune au musée Airborn , puis courir dans les trous d’obus de la pointe du Hoc, s’imaginer tirer un boulet de canon à Longues sur mer, et  la visite du cimetière usa par le sentiment de quiétude qui se dégageait de ce lieu. Tout ça à respirer le bon air vivifiant du littoral normand!!

Ce qu’ils ont moins aimé :

Le  musée d ’ Arromanches  bondé de monde, trop petit, trop bruyant, une chaleur à suer comme une vache malgré des maquettes attractives et  des commentaires hyper instructifs. A faire en période scolaire en semaine probablement pour apprécier .

Ce que ça nous a donné envie de faire ou voir:

Regarder la série « band of brothers », « il faut sauver le soldat Ryan » et visionner pour la énième fois « le jour le plus long »…

En conclusion, un week end prolongé qui a plu à tout le monde, les grands comme les petits. Région très dense en matière de tourisme du souvenir….Bon…… une semaine après,  les enfants n’avaient toujours pas retenu la date précise du jour du débarquement… mais ils avaient retenu que la spécialité de la ville d’Isigny c’était les caramels!!!

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LA NORMANDIE : Le Mont Saint Michel

 

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Aujourd’hui, c’est  week end de 4 jours, alors en avant c’est parti!!!!!…Direction la NOOOOORMANDIE!!!!

Le Mont St Michel, les plages du débarquement, la tapisserie de Bayeux….on s’est dit qu’offrir un peu de culture à nos enfants de temps en temps pourrait leur permettre de se sevrer de leur tablette, téléphone et autres objets tactiles avec écrans, non mais!

Alors, zou galinette! Nous voilà debout de bonne heure, un jour férié de l’Ascension, plein de bonnes résolutions pour des mini-vacances. Chéri, concentré sur la route; la mère tête dans le pâté (mal au crâne); et les enfants, nez dans leur console Nintendo! « Ah bah naaan…..On avait dit pas d’écran!!!!! » Ça commence bien!

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On gare la voiture sur les parkings prévus à cet effet ( 12,50 € quand même, si on reste + de 2 hrs! ). On prend une navette qui passe très régulièrement, pas d’attente à l’arrêt, ça c’est bien et en plus c’est gratuit. Dépose 350m devant le Mont sur la passerelle …et là on en prend plein la vue!!!

Le Mont Saint Michel s’élève majestueusement, solennellement, dignement….eh bah!!!…Où qu’ils sont tous partis??? Droit devant, Chéri avec les enfants, au pas de course…pressés de visiter le Mont? Non, non….pressés de fuir tout un groupe d’ados bruyants qui nous colle depuis le parking!!! Eh oui, on n’est pas les seuls à avoir eu l’idée de découvrir, aujourd’hui, le mont.

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Une fois la porte d’entrée passée commence le début de… l’escalade…de la montée… des marches… du haut de la pente… de l’ascension… du mont…Quand on a 12 ans, ça va no problemo, quand on a 8 ans, là …on est un  peu chonchon. Visite de l’abbaye, nous les parents, on trouve ça très beau. Le cloître, les voûtes en croisé d’ogive, le grand réfectoire sont de toutes beautés. Les enfants n’y trouveront rien d’exceptionnel, sauf les immenses cheminées  » qui quand on se met dedans et qu’on lève la tête on voit le trou dans le ciel ». Fin de la visite par le tour des remparts qui nous offre une  vue sur la baie du mont. On y aperçoit des randonneurs qui marchent pieds nus dans la vase et les moutons de pré  salé qui donnent envie d’en bouffer!!

 

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Retour par la navette, arrêt au barrage du Couesnon, pour comprendre son fonctionnement. ..c’est hyper éducatif,  surtout que fifille en a parlé au collège, c’est au programme des 5e. Chui pas peu fière. Bon, finalement ça tourne court les enfants préfèrent jouer à 123 soleil sur le barrage.

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On reprend la bagnole et direction La Cambe, « le gîte des  marais » où j’ai réservé 3 nuitées pour le week end. Gîte à la déco contemporaine et pas rococo, on s’y sent bien. Accueil nickel et chaleureux, bouteille de cidre au frigo et caramel  d’Isigny dans une corbeille. Pas cher, 50€ la nuitée et gros coup de bol pour la réservation un mois avant!

Au final, journée bien agréable de l’avis de tous les membres de la famille.

Ce que les enfants ont aimé : la vue d’en haut sur la baie du mont et la préparation en directe live de l’omelette de la mère Poulard.

Ce qu’ils ont moins aimé : tout est cher! Du coup, privés de glaces et de petits souvenirs! Étonnés de trouver dans les magasins des boules de neiges Tour Eiffel!  « N’importe quoi! ». Du coup, on fait aussi pipi sur l’air d’autoroute avant d’arriver au Mont St Michel  parce que  ça coûte une blinde sinon! La montée des marches vers l’abbaye peut décourager certains petits enfants mais une bonne engueulade les remotive.

Ce qu’on a envie de faire après :

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une randonnée  pieds nus dans la baie!